Archives mensuelles : février 2021

Images en mouvement…

Deux images. Ou plutôt une image et un flux. L’image est une photographie…

Certains disent que, d’où que vous l’observiez, la Joconde vous suit du regard. Ce n’est pas ma perception du regard de Russell : de prime abord, il semble fixer le vôtre mais si, au bout d’une minute ou deux, décontracté, vous concentrez celui-ci sur le bas de son visage, vous pourriez – ou suis-je le seul ? – avoir l’impression que le sien est dirigé ailleurs, et même qu’il est sagement introspectif, en rien embué mais là et ailleurs à la fois. Bref, qu’il se démultiplie.

Cette photo, je l’ai dénichée sur un site de vulgarisation encyclopédique qui ne mentionnait même pas son nom, plus précisément sur une page consacrée à l’anarchisme. Il m’a fallu quelque temps pour m’en rendre compte, mais, derrière son classicisme ordinaire, elle est pure merveille : sans le chercher, le photographe est parvenu à immortaliser un état d’esprit fluctuant (ou qu’un observateur atypique s’imagine fluctuer) entre deux sortes de réels, extérieur et intérieur.

J’ai pensé à cet article de Libération consacré à Balthus, que j’ai lu récemment, plus précisément à ce passage : « comme si les trois figures […] étaient une déclinaison gravitationnelle d’un même mouvement ». Pas de mouvement visible ou mis en image en l’occurrence – et pour cause –, mais la concentration en une seule figure, qui n’a aucun attribut de la nature morte, de deux ou trois projections superposées qui invitent à redéfinir la notion de cliché et transcendent l’impression de portrait statique, des projections qui, en quelque sorte, font mouvement entre elles (à travers le regard d’un tel observateur).

Je me suis demandé pourquoi, of all people, lui (ou plutôt – « ceci [n’étant] pas… » – sa figuration) en est venu à illustrer, en haut de l’affiche, un mouvement dont je ne le savais aucunement familier. Puis j’ai découvert que, dans Roads To Freedom (publié initialement en 1918), il en avait écrit quelques mots, prenant soin de dissocier l’action violente (dont on perçoit distinctement qu’elle n’avait pas sa faveur) du mouvement dans son ensemble, de ses théoriciens en particulier.

Vient alors ce flux…

Je me souviens d’un commissaire européen qui, il y a une quinzaine d’années, eut la larme à l’œil devant un spectacle de derviches tourneurs. Emotion passagère que ne put réprimer ce monstre de raison à la vue de l’ordre dans la grâce qui s’exposait ainsi devant lui, une grâce qui, quant à elle, faisait mouvement à la manière des astres, loin des affres de la bureaucratie, laquelle, sans nécessiter d’interaction, ne tourne que sur elle-même ? …

Sous une forme allégorique, à ma connaissance à nulle autre pareille, Costa-Gavras est parvenu, en ce qui le concerne, à immortaliser la danse macabre qu’exécutèrent en un temps t, dans quelqu’Hadès d’opérette, une phratrie d’androïdes autour d’un chef d’Etat nouvellement élu qui ne s’était pas encore renié, mais dont le reniement, précisément, pourrait s’expliquer par cette danse.

Mais ce qui fait la force de ladite scène, c’est son caractère universel, toutes conditions et toutes idéologies confondues (excepté une, peut-être).

Lorsque, selon une mécanique cosmique très terrestre dont la coordination est difficilement explicable, plusieurs protagonistes épars, à des moments donnés de sa vie, encerclent figurativement l’individu comme le ferait une meute, lui jouent des tours selon un script qui semble prédéterminé, chaque pièce de l’échiquier assumant machinalement son rôle sans trace d’humanité aucune et ces rôles s’additionnant méthodiquement en cette danse, qui plonge l’intéressé(e) dans la torpeur d’un monde parallèle qui, sans même parler des sentiments, échappe à toute notion de droit, de justice et de liberté, et où, face au poids de l’absurde conjugué à celui du nombre, un nombre comme possédé qui ne semble faire bloc qu’à cette occasion, toute dissension est illusoire, un monde qui vise à refondre les consciences en les assignant à des trajectoires elliptiques conformes au grand ordonnancement des choses, comment, à défaut d’éteindre la lumière, qui curieusement ne semble pas vitale dans cet espace, cet individu ne pourrait-il envisager que ce monde totalitaire conditionne fondamentalement le monde des apparences, celui du spectacle démocratique, de la fantasmagorie toute d’artifices des droits et des libertés, dans lequel nous sommes – le mot est révélateur – submergés ?

Et comment, par conséquent, se demandant à qui elle profite, ce personnage de film qui a néanmoins conscience de lui-même, pris dans cette danse macabre qui, quant à elle, pourrait bien être statique derrière son apparence de mouvement, pourrait-il à sa raison souscrire ? …

la-philosophie.com/tout-va-pour-le-mieux-dans-le-meilleur-des-mondes

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Luxe pour tous !

Non pas, donc, parce que leur combat est juste…

L’est-il, au demeurant ? Le serait-il si, plutôt que de revendiquer la poursuite d’une activité condamnée, il consistait à revendiquer celle de fabriquer des armes, dont la destination est de fossiliser des hommes ?

Le Saint Emploi est-il la fin des fins ? Est-il même fin tout court, pour éviter la faim, et parce que le dicte la fumeuse « valeur travail », vide, dans son épure, de tout sens ? Questions futiles ou secondaires que pourquoi faire, pour répondre à quel type de besoin, pour créer quoi, sous quelle forme, avec quel objectif, quelle satisfaction, quelle éthique, dans quelles conditions, avec quelle autonomie et sous quelle houlette (s’il en faut une) ?

Serait-il moins juste si un seul homme s’était levé ? Masse est-elle condition sine qua non de la solidarité ?

Et le serait-il encore, en l’occurrence, si les gueux, viendraient-ils à échouer, n’étaient pas promis à un « marché du travail » abominable dans son concept-même, dès lors qu’en plus de n’être le plus souvent porteur que de pis-aller (lorsqu’il est porteur de quoi que ce soit), il se fonde non sur la loi du désir mais sur celle de l’offre et de la servitude ?

Certes, à quelque degré au moins, l’appréciation de la justesse d’un combat est subjective, mais la raison invoquée ne l’est pas moins…

Non parce qu’il serait juste, donc, mais parce qu’il y irait de notre propre intérêt (qui, peut-être, tout compte fait, déterminerait à lui seul cette justesse, voire se confondrait avec elle)… Mais en quoi, s’il-vous-plaît ? Quand bien même tel serait ici le cas et il ne s’agirait pas uniquement d’un combat d’arrière-garde de nature corporatiste, précisément rendu nécessaire par ce souci légitime – et individuel, in fine – d’éviter la faim, n’y a-t-il pas pour nous intérêt intrinsèque à soutenir un juste combat indépendamment des retombées bénéfiques à en espérer pour nous-mêmes ?

Ainsi donc, le communisme serait lui aussi posture intéressée… Mais, dès lors que la définition de cet intérêt relève d’une subjectivité plus relative que principielle, qui, sur cette base, définirait, dans quelque système forcément idéal, le bien-fondé des combats ou des contestations à venir ? Qu’adviendrait-il de celles et ceux dont nous n’aurions (souverainement) rien à espérer en retour, en dépit de leur justesse, voire dont nous aurions à craindre les retombées ?

Penser l’esthétique d’un luxe nouveau, à travers lequel déjà on voit se dessiner de nouvelles classes, est une chose…

Penser le rapport entre le pouvoir, nécessairement dominateur, et celles qui se situent en porte-à-faux par rapport à lui – car il y en aura toujours et toujours ce seront eux qui feront, ne serait-ce que symboliquement, barrage au totalitarisme –, en est une autre, qui requiert d’intégrer à son logiciel la dimension individuelle, seule à même, par-delà les bonnes intentions faciles et peu étayées, de garantir le « nie wieder » qui, en certains cercles encore – ou devrait-on dire de nouveau ? – résonne déjà comme une insulte, des cercles qui, perdus dans un rapport de forces binaire, se complaisent à justifier l’injustifiable au seul motif qu’ils n’en ont pas le monopole…

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Du weißt schon, was dich frei macht… (ou : Mettre au pas les fanatiques !)

https://en.wikipedia.org/wiki/Wage_slavery

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Dis-moi, jeunot…

Toi qui, en août, auras l’âge ultime du Christ dans la fantaisiste hagiographie qui, plutôt que de lui être consacrée, les consacra, eux, les fourbes avides, « [les] chefs d’Etat, de clan, de claque », dis-moi : elle est où, ta poésie ?…

C’est en vain qu’on la cherche sur ces visages serrés par le fanatisme comme autant de poings qui jamais ne se détendent, dans ces gestes à la fois mécaniques et pulsionnels d’où n’émane rien de neuf, dans cette tension permanente, qui n’est que miroir, dans cette rhétorique du renoncement dans la lutte perpétuelle, renoncement à la joie, celle d’être malgré le reste, dans ces mots qui jamais ne sont lestes, ces mots toujours durs aboyés par les tripes, tant aboiement inspire, ces mots récités aussi, camarade, dans ces vitrines brisées, dans cette jouissance qui atterre et fait le jeu d’un système qui n’en espère pas d’autre, cette jouissance soumise qui croit soumettre comme le taureau conquérant, en général, est soumis avant même qu’il n’entre dans l’arène du spectacle dégénéré. Les épines, d’accord, mais elle est où, la rose, celle qu’on ne piétine ?

Où est-il, l’horizon, après la casse ? La sagesse ? L’émerveillement ? L’humilité ?

Où est l’aube après le soir ? La fragilité, affranchie des assignations à la force, qui en font faiblesse, des figures imposées ?

Où est le regard, lucide mais étincelant encore, qui fait voir ce qui pourrait être, pour le mieux dans le moins pire, et à ce possible insuffle corps ?…

« S’étonnera-t-on que la quête de la jouissance implique une attention et un effort de chaque instant, alors que nous n’avons jamais appris que les vertus du sacrifice et du renoncement, où la puissance de vie s’étiole en capacité de travail ? Tout le savoir du monde ne nous a induits qu’à nous emparer de choses mortes et à mourir en elles parce qu’elles s’emparaient de nous. […]

A l’heure où la faillite de l’économie comme système de survie frappe de dérision tant d’efforts investis dans la rage de gagner plus, d’être le meilleur, de posséder davantage, peut-être un revirement d’attitude est-il prévisible, peut-être l’opiniâtreté mise à se délabrer dans le travail va-t-elle redécouvrir la création des êtres, des choses, de l’environnement comme plaisir d’exister ? […]

Ils ont haï l’enfant en se haïssant, ils l’ont battu pour son bien, ils l’ont éduqué dans l’impuissance, où ils se trouvaient, d’aimer la vie. […]

L’acte de créer est à l’humanisation de la nature et à la vie ce que le travail est à la dénaturation et à la mort programmée. »

http://library.nothingness.org/articles/SI/fr/display/99

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Claramente…

Il est communément admis que la Belgique est terre de surréalisme. Toutefois, en l’espèce, il faut le reconnaître, elle a trouvé source d’émulation. Résumons (et essayez de suivre)…

Le jugement du Tribunal suprême d’Espagne qui vise Hasél porte la référence 135/2020 et a été prononcé le 7 mai 2020, nous apprenait l’an dernier un site espagnol spécialisé dans les affaires juridiques :

Mais, à la lecture de celui-ci, on s’étonne de n’y trouver aucune mention ni du nom de l’auteur du pourvoi en Cassation ni, a fortiori, de son nom d’emprunt (Hasél), qui est également, pour ainsi dire, son nom de scène. Seul y apparaît, ès qualité d’accusé, celui de « Mateo » :

Qui serait donc ce personnage ? Une source moins formelle nous apprend que le rappeur plus enragé qu’engagé écrit les textes de « Mateo Morral » :

Morral, en fait, n’est autre qu’une figure historique de l’anarchisme espagnol du début du XXe. Certes, il dispose aujourd’hui, à titre posthume, de son compte Twitter, qui abrite probablement quelque collectif qui s’en inspire, dont Hasél – au secours ! – serait la tête pensante. Mais quel est le rapport avec une décision de justice ?

Et en quoi cette décision consiste-t-elle ? Aidé de divers logiciels de traduction, on entreprend de rechercher dans ledit jugement quelques-uns des extraits (entremêlés de verbatim du rappeur) qu’en cite El País dans son article du 18 février 2021. Certains y figurent en effet :

***

D’autres, en revanche, n’y apparaissent pas :

Que faut-il en conclure ?

Une seconde source, de nature juridique, corrobore l’extrait cité par le quotidien en 5c :

Contrairement à El País, elle renvoie à un jugement jurisprudentiel du même Tribunal suprême (n° 176/1995), rendu un quart de siècle plus tôt :

Examinons à présent quelques-uns des motifs du jugement de 2020 :

I/ En 2b, nous avons un tribunal réputé suprême qui confond droits (individuels) de l’Homme (de l’être humain, si vous préférez) et droit des communautés, dont on ignore, de surcroît, s’il s’agit de communautés juridiquement établies (la communauté catalane, par exemple) ou de simples communautés de fait (auquel cas elles n’ont aucune existence juridique).

II/ En 2c, ce même tribunal détourne sciemment un jugement de la Cour européenne des Droits de l’Homme en considérant qu’un crime de lèse-majesté relève de pire insulte que le fait de traiter des personnages politiques (élus ou non) de « nazis inavoués », et que tel crime en l’occurrence, à son estime, excède la ligne de démarcation qui sépare la parole publique susceptible d’ « offenser » ou de « déranger » de la parole réprimée par le Code pénal, ce alors même que ledit jugement insistait sur la légitimité de « la diffusion d’informations et d’idées sur les sujets d’intérêt public, même s’ils peuvent offenser, choquer ou déranger ». Jugez-en vous-mêmes :

III/ En 6, si tant est que l’extrait cité soit bel et bien issu dudit jugement (où il semble impossible de le retrouver), les mêmes hermines mortes pratiquent similaire forfaiture avec leur propre jurisprudence (cf. 7), laquelle affirmait :

En outre, si, au départ, la formulation de cette jurisprudence était déjà de nature à étonner (« Nier la Constitution » ? « Contradicen » n’eût-il été plus opportun que « niegan » ?), la bouillie langagière et sémantique dans laquelle la trempe le jugement de 2020 surprend bien davantage étant donné le niveau d’excellence que les citoyens d’un royaume a priori non bananier devraient être en droit d’attendre de sa plus haute juridiction…

Dans le texte (tel que rapporté) : « Es claramente un ‘plus cualitativamente distinto’ del derecho a expresar opiniones arriesgadas que inquieten o choquen a sectores de una población, porque la Constitución también protege a quienes la niegan. »

– Depuis quand l’adverbe « clairement » relève-t-il du vocabulaire juridique ?

– « Plus qualitativement distinct » : qu’est-ce donc que ce jargon de technocrate ?

– Est-on supposé déduire que ce « porque » se rapporte (lamentablement) au « derecho » et non au « plus » ?

– Tout terroriste ne nie-t-il pas la Constitution ? Le texte originel, quant à lui, était limpide et précis quant au contexte qu’il visait : celui de la parole.

Surréaliste, vous disait-on…

***

D’autant plus dépité par une telle faiblesse argumentaire que c’est de principes fondamentaux dans un Etat dit de droit qu’il est question, on ne peut que réprouver les options politiques du rappeur controversé. En effet, de toute évidence, point n’est besoin d’assassiner pareils casuistes à l’esprit ramolli; ils se font hara-kiri eux-mêmes…

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Ange et démon…

Au milieu de sa coutumière et abondante dégurgitation à la face des « islamo-gauchistes », Manu-le-déchu est parvenu à se fendre d’un tweet ou deux pour une nouvelle juste cause…

« Lecture essentielle pour ceux qui ne comprennent pas la différence entre la liberté d’opinion et la glorification du terrorisme » : https://elpais.com/espana/2021-02-18/las-rimas-que-llevaron-a-hasel-a-la-carcel.html

Adepte d’un type de vomi de moins précieuse texture, la rappante icône désormais incarcérée, qui des brasiers que sa seule évocation fait naître du fond de sa cellule comme un sale gosse doit se réjouir, est loin, il est vrai, de faire dans la dentelle : dans sa prose incendiaire, explosions, meurtres et bombes sont légion, parfois sous sceau de gratuité.

S’y dessine un social dessein que ne démentent pas ses propres tweets et qui, de nouveau, en-même temps que son rôle (éventuel), interroge la place de l’art : par-delà ou sous la politique, c’est-à-dire à son service ? Simple moyen, plus percutant qu’une manif propre bien encadrée par les flics ? Si, par son engagement radical (terme euphémique en l’occurrence, tant cette radicalité-ci ferait là de Morello et De La Rocha des enfants de chœur), le militant-artiste, entier, toute distinction entre les deux s’évertue à dissiper, peut-il s’attendre à mansuétude de la part de ceux qu’il appelle sans détour à occire ?

De l’incitation à l’absence coupable de compassion : il ne serait pas « désolé », le bougre, qu’une balle ou l’autre dans quelque tête de millionnaire s’échoue. Mais désolés, le sont-ils, ceux-là, des corps affamés privés d’abri qu’un excès de rue a rendus inertes ? D’une désolation discrète, sans doute… Qui chez Hasél fait boum !

Si l’on suit Aristote plutôt que Ben Sobel, la violence bombastique de l’un – purement textuelle en l’état – doit bien avoir une cause première, à chercher chez les autres, dans cette double mesure où pour beaucoup se perdent le fantôme de Hessel et son indignation lorsqu’il est symboliquement question des sans-poids. Par ce prisme-là, face aux violences systémiques qui sans bruit s’amoncellent au gré des forfaitures de la machine médiatique, qui tait et dissimule, lorsqu’elle ne s’y adjoint, les si vertueux effets du marteau qu’agite l’Etat d’après la Providence, le rappeur honni, tout de détermination dans la morgue, à l’instar de ses ennemis, serait plutôt vecteur d’équilibre, un équilibre que, différemment, visait elle aussi quelque Suprême Cour de quelqu’Absurdistan…

Au déchu, dès lors, cette question : si de deux cibles seulement Catalan à poil dur se fût contenté, caniche à poil lisse trouverait-il encore matière à l’excommunier ?

« Ce soutien à Franco n’est pas un crime mais quelque chose de l’ordre de la norme. Et ceux qui manipulent les ficelles méritent mille kilos d’ammoniac. »

« Je pense aux balles qui jamais n’atteignent les juges nazis. »

« Le gangster du roi donne des leçons du palais des millionnaires au détriment de la misère des autres. Marque Espagne. »

« Le mafieux bourbon faisant la fête avec la monarchie saoudienne, tout reste parmi ceux qui financent Daech. »

 

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« Une monarchie corrompue, ce n’est pas un Etat; c’est une cour. »

Peu recommandable, cette maison de Bourbon, je vous le dis tout de suite. Perso, j’y mettrais pas les pieds…

Petit dynaste en fuite jamais

Dans sa tanière, loin là-bas

« Les mercenaires » ne songeraient

A écrouer avec fracas

C’est l’un des leurs, voyez-vous

Ouvrant son cul aux plus offrants

Qui porta couronne de voyou

Le petit fuyard castillan

de Borbón y Borbón, son nom

Quelle risible redondance !

Eût fait de lui un bon bouffon

Ô Sainte Justice, ô déchéance !

Monarchique escroc en cavale

Pénitencier pour le rappeur

Oyez l’édifiante morale

Mirez le royal déshonneur

Seigneuriale raclure se prélasse

Carpe diem chez les émirs

Adieu palais, bonjour palace

Et un harem ? Avec plaisir !

Par Rome béni, le fier monarque

Apôtre de la gloutonnerie

A la noblesse d’un oligarque

Et en a même la sauvagerie

Si élitaire désœuvrement

A des passions si raffinées

Pour lui, tuer était passe-temps

Dérivatif de bien-né

C’est en quoi il devint la bête

L’éléphant mort l’humanité

Royal pachyderme quiète

Versus infâme roturier

Jean-Charles, ressers-moi une pinte

Vas-y franco avec la mousse

Allez dabuche, vas-y sans crainte

Pas comme ces Nègres dans la brousse !

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Glavrepertkom : ¡ es global !

Ouais, mais faudrait être de mauvaise foi pour prétendre que c’est la même chose : le MSI, c’est une création de la CIA, tu vois : comme le faisait Sooster, il s’oppose à la Vox Populi institutionnalisée ! Les régimes marxistes, eux, transcendent les minables

… tandis que des régimes moins avancés il est légitimement attendu qu’ils s’y tiennent…

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Jumping from one idea to the next…

Chsais plus où – chez Kimmel, chcrois, juste avant Tatayet (Tain, le bide !) – le Trumbo avait annoncé que la season finale promettait quelques surprises : on n’allait pas être déçu…

Le premier épisode, faut dire, était monumental : léché, suggestif, tout en finesse. Le genre de truc que t’as envie de t’acheter en DVD, un peu comme l’intégrale de « Married… With Children » ou la première saison de « Homecoming » (dont, chsais pas si vous avez remarqué, mais le thème central est quand même le souvenir de l’Holocauste dans l’esprit du soldat israélien contemporain, quoi… Et ça, au départ, heu, c’est déjà assez ambitieux. Moi, juste derrière le colis qui reste genre mais statique malgré ses multiples transbahutements, ce qui a le plus retenu mon attention, c’est cet écriteau avec écrit dessus : « Welcome to your laundromat ». Parce que si c’est la tienne, tu vois, c’est qui ce type ou cette meuf qui te dit « Welcome » ? T’y avais pensé, à ça ?).

Les épisodes suivants, faut quand même dire ce qui est aussi, étaient pas du même tonneau. Par exemple, d’un épisode à l’autre et sans qu’ils t’expliquent pourquoi, t’as le mafieux, là, le Jimmy, qui veut d’abord tout péter puis qui doit, un peu timide, en être convaincu par sa femme (la vraie vilaine, en fait). Y a des trous dans le scénar, jvais le dire comme ça. Mais enfin, ça se laissait regarder malgré tout. Et donc, après l’annonce du ventriloque communiste, tu t’attendais à passer un bon moment. Eh ben, quelle déception, dis ! T’as vraiment l’impression d’avoir été mené en bateau sur les huit derniers épisodes. Le message que tu retiens ? Tout – la mafia évidemment, mais aussi les institutions et leurs Playmobil –, tout ça est pourri, et les quelques rares âmes charitables dans le tableau sont incapables d’y changer quoi que ce soit, mais… (Roulez les tambours !) si tu crois vraiment en la justice, mais genre une justice sauvage, le karma sera ton salut. Le karma, quoi !

En plus, il méritait pas ça, le Hunter. Il a une belle petite gueule, qui me faisait penser à quelqu’un d’ailleurs…

Puis je msuis dis : of course ! Eluan ! Perso, jme branle pas sur les célebs, j’aime pas ça. Mais maintenant, inévitablement… Et osez me dire que c’est pas vrai…

Careful avec la Volvo de ta mère, mek ! On veut pas qu’il t’arrive des trucs. Et à Rudy Cashh non plus d’ailleurs : un talent comme ça, ça se pouponne…

Putain, qu’est-ce qu’ils s’entretiennent, ces boys-là, quand même, hein… Vous avez vu cette plastique ? D’accord, c’est au natural mais on se comprend… C’est Dorian Gray démultiplié, mais avec le tableau à la vue de tous, quoi.

Ce qui, d’ailleurs, m’a fait penser à l’autre Dorian… Il vient d’aller faire un tour chez les Ruskofs, lui. Vous voyez ? La bande à Vova, Dima, Kirill, Rustam, Pavel etc. – Même Rob Nielsen y est passé montrer son zob…

Zavez vu ça ? Moi, ma bite, dans certaines circonstances, elle est déjà assez rétractile au départ : chez moi, y a un lien direct entre bite et esprit, c’est triste à dire. Les aléas de la poésie, sans doute… Puis jsuis émotif. Mais le truc que chsrais absolument incapable de faire, c’est de bander pendant que je lifte, quoi. Ça, c’est clair. Vous parvenez à faire ça, vous ? Ben lui si. Regardez-moi cette carotte, tain !. Si seulement quelqu’un était foutu de publier leurs vidéos en entier sur un serveur digne de ce nom…

A part ça, c’est prude, hein, jvous ldis tout de suite : on est en Russie, faut quand même pas charrier. Pas de Cameron Jackson, de Gevin Favre ou de Nicolas Santos à l’horizon, malheureusement. Mais ici aussi, avec un peu d’imagination, on peut cependant se représenter Dorian en Martin Novak : « Udělej mě, jo ! »… Au Gym Atomium, la nouvelle succursale bruxelloise du Gym Louvre, pourquoi pas…

Après avoir maté Dorian, je msuis regardé dans la glace et je me suis dit : rendez-moi mes loches, putain ! Moi aussi, j’avais des loches comme ça… Elles sont devenues flasques comme du pudding !

Comme il était question de loches, j’ai tout de suite pensé à Carter…

Putain, les nichons de Carter, quoi ! WOW ! Sur Internet et dans la vie, y en a pas mal depuis que les salles de fitness se sont démocratisées mais ces nibars-là, ils sont uniques ! Moi, même quand j’étais au top de ma forme, ils étaient pas comme ça, mes nibars. En fait, peut-être que si mais, si c’est le cas, seul d’Artagnan peut le prouver…

Ces loches, putain ! Et ce qui va avec… On aimerait juste qu’il nous fasse un petit truc en one-on-one à la Jamie Blyton, juste pour nous, où il écarterait les fesses en gros plan en passant… Hélas ! Je crains qu’y ait toujours un Alex ou un Manuel pour l’occuper. Ils m’ont fait marrer, ceux-là, l’autre fois, en gigotant comme des pantins. Genre : don’t be fooled, this is fiction, folks… Et ce réalisateur qui fait comme si de rien n’était : jaloux, va ! Oh, we’re soooo professionalAllez, fais voir ton cul, freluquet, et que ça saute ! Comment ça, tu t’es pas rasé ?

N’empêche, derrière les muscles, les loches et le cul de rêve, y a un homme. Et ça, faudrait pas que les cons-so-mateurs l’oublient. Y a un homme qui vit, y a un homme qui souffre aussi…

On nous le montre pas, ça, parce que c’est pas vendeur mais si on regarde bien, à certains moments, on peut lire dans les yeux de Carter les espoirs déçus, les trahisons, le rien-là des autres, qui font leur effet. On se l’imagine enfant, gai, rieur, tirant des plans sur la comète. On a envie de le prendre sur ses genoux et de lui dire : ça va aller, petit… Son regard hagard aujourd’hui, son visage marqué par la vie, criant leur détresse, nous disent : “I am human and I need to be loved, just like everybody else does”…

Tiens bon, Carter, on est avec toi !

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From the vaults of Whistleblower X (Poésie à part…)

Les slaïdes qui suivent sont issus d’une présentation Powerpoint confidentielle de la Banque nationale de Belgique :

« Multirécidivistes » n’allant pas assez loin compte tenu de la nouvelle conjoncture à venir, quel concept alternatif proposeriez-vous ?

1/ Collabos du virus

2/ Oisifs qui ne jouent pas au golf

3/ Néo-bourgeois mous

4/ Fusillés en attente

5/ Traîtres à la Patrie

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