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S’affranchir du regard de l’autre !

Sinningangel

La Constitution, c’est le fondement. La première pierre de l’édifice. L’inspiration qui donne le la. La définition fondamentale de soi par soi.

Il est des regards qui pointent du doigt. Des regards inquisiteurs, qu’aucun de vos arguments ne peut ramener à la raison. Des regards mimétiques, qui, à l’affût de la différence, nécessairement coupable, alimentent le souci du quand-dira-t’on. Et les regards totalitaires qui peuvent s’ensuivre… Sauraient-ils me constituer ? Des regards intrusifs. Des regards possessifs. Des regards qui projettent sur moi leur propre détresse ou leur propre joie. Des regards intéressés en surnombre et en directions diverses, qui font abstraction de moi. Pléthore de regards prédéterminés aussi. De regards livides, presque désincarnés. Le regard de l’autre est une abstraction frivole. Une bondieuserie patriarcale (ou matriarcale, d’ailleurs), transférée en l’occurrence. Un gloubi-boulga de regards sans consistance dont il importe de faire le tri pour ne pas être à leur merci. Le faire en restant perméable aux regards qui le méritent, voilà le défi ! Quasi olympique mais vital. La mise en danger par rejet de la même taxonomie qui encombre trop souvent le regard d’autrui…

Certes, quelles que soient leur nature, les regards des autres affectent. D’autant plus s’ils sont redondants, s’ils deviennent le regard des autres, au singulier pluriel. Mais, dans ce cas, pas tant qui je suis que ce qui aurait pu être; c’est l’occasion manquée qui peut être source de désarroi si elle devient exponentielle, ne laissant qu’indirectement sur l’ego son empreinte.

Dans une toile, un livre, une création musicale, ce n’est pas le regard porté sur moi qui attire le mien. C’est un autre regard sur le monde (ou un regard similaire quoique distinct), qui le mien peut enrichir. C’est le rendu d’une perception. C’est la perception qui est constitutive…

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« Notre pratique est une escroquerie : bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué. […] Du point de vue éthique, c’est intenable, notre profession; c’est bien d’ailleurs pour ça que j’en suis malade, parce que j’ai un surmoi comme tout le monde. »

J. Lacan, conférence à Bruxelles le 26 février 1977 (cité dans « Propos sur l’hystérie » in Quarto (supplément belge à la Lettre mensuelle de l’Ecole de la cause freudienne), 1981, n°2 / réédité en partie dans Le nouvel observateur, sept. 1981, n°880, p. 88)

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Ainsi donc, Peter Dinklage se prenait pour Christ… Et c’est à coup d’électrochocs que la bonne société, qui lui avait pourtant inculqué l’impératif d’être « dans le Seigneur », entreprit de l’extirper des griffes du Malin. Ou lorsque l’affabulation se mord la queue, et la société, pour le coup, révèle sa profonde schizophrénie…

Though I had failed to cure the Three Christs of their God-like delusions, they had cured me of mine.

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Langue de pute et psychiatrie…

Omettant à dessein que, bien qu’il en soit toujours l’exécutant, la guerre, dans le monde dit civilisé, n’est jamais le fait du peuple, l’imagerie traditionnelle du peuple en colère est prompte à représenter celui-ci armé de fourches et assoiffé de sang : le peuple, c’est la Bête, et avec la Bête on ne raisonne pas. Quoi de plus bestial que la guerre, pourtant ? Et de plus structurel que la class warfare ?…

C’est poussé dans ses retranchements intellectuels que Lordon, relevant l’insanité et la déraison fanatique d’un roi dont la folie s’exacerberait à mesure que se succèdent les Actes, s’est vu réduit, dans un récent billet de blog, à envisager de confier le cas Macron à la psychiatrie : d’un tel tordu aux appétences totalitaires, seule une discipline elle-même imprégnée desdites propriétés viendrait peut-être à bout… Outre-Atlantique, face à une débauche langagière et comportementale de l’obscène vers la scène translatée, c’est une frange de la corporation elle-même qui postule directement l’examen de la bête du cru. Du facho philippin au grand-guignol états-unien en passant par le fâcheux hexagonal, il semble que se dessine à l’échelle mondiale un nouvel axe, en effet : celui d’exécutifs psychotiques que seules distinguent, somme toute, leurs prétentions respectives à une boueuse sophistication.

Comme des gosses avides de toute-puissance qui distribueraient des coups de pied dans des fourmilières puis prendraient un malin plaisir à scruter les réactions désemparées ou résignées de fourmis à leur totale merci, voilà un axe de désaxés qui, persuadés que la vox populi est une langue morte, les droits civils et politiques une inutile concession, que l’histoire peut être terminée alors que ses causes sont intactes, semblent, par défi mutuel, faire de leurs peuples des sujets de laboratoire soumis à des provocations toujours plus odieuses dans le but d’apporter aux Bilderberg présents et à venir la monstration qu’accorder à ces bestioles le moindre égard constitue pour le progrès une perte de temps : vous aurez mes réformes, vous aurez mes affronts en prime, et il n’est rien que vous y puissiez faire… La nature ayant horreur du vide, c’est du peuple, notamment de sa composante la moins lettrée qui plus est, que provient parfois, dans ces conditions, le sursaut de raison, assorti d’un rappel à la dignité élémentaire !

Perversions narcissiques en série, hypertrophie de l’ego, absence totale d’éthique, et même extase dans l’infliction de la douleur… Extase ou indifférence, il y a débat, certes, mais il y a problème dans les deux cas. Quoi qu’il en soit, convenons que l’hypothèse psychiatrique est tentante. Mais si tentante soit-elle, point n’est besoin de convoquer Foucault pour se rendre compte qu’elle est également une solution de facilité à double tranchant, car la psychiatrie aussi, en ce qu’elle entend faire œuvre normative (bien au-delà de la notion de préjudice, qui devrait être son oméga), est exercice de pouvoir (politique).

Le préjudice massif, après trois mois de répression sanglante et indistincte, est avéré, et rien n’interdit dans l’absolu d’imaginer un empêchement du pdt. de la Rep. pour cause de démence – ce serait une double première, dont la prémisse, en France, ne requerrait qu’un gouvernement de cohabitation hostile ! –, mais il est sans doute plus sage de refermer la boîte de Pandore entrouverte par Lordon.

Qui scrute et sonde le Macron comme les gosses les fourmis n’en demeure pas moins confronté à un défi cognitif, car si l’on considère que sa condescendance et son mépris sans cesse renouvelés à l’égard des bestioles, même lorsqu’il feint d’en tourner la page, participent peut-être de sa volonté d’inciter les Français qui ne sont pas milliardaires à ne plus attendre du gouvernement la solution à tous leurs problèmes, s’ils s’inscrivent dans la zelfredzaamheid tant attendue des prolos par des gouvernements occidentaux défaillants (c’est-à-dire littéralement la capacité de se sauver soi-même, selon la maxime postprovidentielle « aide-toi, ne compte pas sur le ciel »…), on peut leur trouver une logique. Mais celle-ci implique nécessairement la déconsidération de l’action gouvernementale et présidentielle : s’il ne faut plus rien attendre de l’Etat, pourquoi lui accorder encore la moindre autorité ? Or, du pitoyable « je suis votre chef ! » qu’il a adressé aux armées en début de mandat à ses remontrances psychorigides à l’ado téméraire qui, s’étant probablement vu refuser une photo à poil, le majeur érigé, aux côtés d’une queen lascive et interlope, dut se contenter d’un mémorable Luigi verbal commémoratif de l’Appel du 18 juin, Cartouche-le-Grand, qui à l’Etat s’identifie et vice versa, a toujours fait grand cas de l’autorité qui lui serait due, celle qu’inspire si naturellement sa pire abjection à ce jour, en attendant la suivante :

le Franck, petit mais costaud !

Trump’s Puerto Rico paper towels

Respectez mon autorité tandis que je vous maltraite !… Ce que n’a pas relevé Lordon, pourtant attentif, d’ordinaire, aux grands retournements de perspectives, c’est qu’à force d’injonctions paradoxales de ce type ainsi que d’insolents dénis de la réalité et d’incompréhensibles mouvements de girouette comme corollaires (« [C]ette indignation, beaucoup d’entre nous, beaucoup de Français peuvent la partager et celle-là, je ne veux pas la réduire aux comportements inacceptables que je viens de dénoncer » le 10 décembre, « les porte-voix d’une foule haineuse » le 31), ce sont plutôt les Français qui, avant que n’émerge et ne se confirme la riposte, risquaient le court-circuit psychiatrique. A cela, des techniques comparables à celles utilisées par l’American Psychological Association à l’occasion de sa collaboration au programme de torture états-unien en Irak pourraient bien avoir œuvré, tantôt pour neutraliser toute résistance, tantôt pour exacerber une violence réactive, source présumée de discrédit, étant entendu que leur possible champ d’application présent menaçait de rendre leurs effets particulièrement volatiles. Pétards mouillés que ces calculs vu les derniers développements, mais puisqu’une ex-vox patriae qui, ces jours-ci – Allah soit loué ! –, donne de la voix ailleurs, nous avait prévenus qu’il nous faudrait nous habituer au terrorisme, qu’il eût été commode pour les scélérats, que l’on sait désormais si bouleversés par la perte de vies humaines, que quelque al-Baghdadi d’envergure, quelque Martucci peut-être, quelque gitan faussement apprivoisé, quelque Gaulois irascible, quelqu’un, merde !, enfile son gilet jaune et laisse parler la poudre…

feu Zineb Redouane

Avec la Bête, on ne raisonne pas… C’est à prendre ici dans les deux sens : soyez bestiaux, je vous en supplie, de sorte qu’il ne me faille m’abaisser à vous parler; quant à moi, je suis un tel psychopathe – je vous l’assure ! – qu’il vous faudrait être désespérés pour espérer obtenir de moi quoi que ce soit.

De deux choses l’une, néanmoins : soit l’Etat est une relique livrée aux dégradations de son chef, et l’anarchie est en marche, ce dernier y veillant, soit il est le garant du bien commun de tous les Français, et son autorité sera restaurée, auquel cas deux défis se présentent à son chef : un changement de cap substantiel et la domestication de sa langue de pute, enfin !

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Jeanne, m’entends-tu ? Tu m’entends, Jeanne ?

« Certainement, il y a l’énorme complexité de la grande machine étatique, financière, industrielle […], qui peut surveiller tout ce que nous faisons, pas encore tout ce que nous pensons, heureusement. […] Cette machine d’une énorme complexité, qu’est-ce qui est encore plus complexe qu’elle ? C’est cette petite matière grise […] qui se trouve à l’intérieur de nos têtes [et] qui s’appelle le cerveau humain. Le cerveau humain d’un individu est encore plus complexe que la gigantesque machine qui voudrait le contrôler. […] Tant que la machine n’aura pas nos têtes, elle n’aura pas gagné. »

Présomptueuse, cette prise de position engagée du philosophe Edgar Morin, en clôture du séminaire pour la liberté d’expression tenu par Mediapart, fin septembre 2013, qui a permis à l’intéressé de mesurer empiriquement in situ le nombre de spectateurs qui réagiraient à ses propos ? A certains égards, sans doute, à d’autres bien moins…

Dès que la chape de plomb figurée qui impose le silence autour de cette question, dont Morin dessine, à mon sens, les contours de manière à la fois erratique et définitive, c’est-à-dire dès que les canidés de garde parmi les figurines du petit écran, qui veillent toujours soigneusement à garder une confortable distance entre ce qu’ils savent ou présument, et ce que le bon peuple présume parfois mais n’est pas autorisé à savoir, auront péri sous les assauts de l’âge, d’Internet et / ou du miroir réaliste de leur médiocrité, la question de « cette machine d’une énorme complexité » qui ne peut « pas encore  surveiller tout ce que nous pensons », à laquelle Paul Jorion, dans un édito YouTube tout aussi anecdotique que désabusé et auto-hermétique du 20 juin 2013, lequel s’inscrit dans une longue série de selfies vidéo de la même trempe, fait, lui aussi, parmi tant d’autres, allusion, sera immanquablement posée ouvertement, dans toute sa majesté, provoquant, selon les plus pessimistes, des cataclysmes sociaux de nature matricielle, tant le bon peuple, prenant subitement conscience que la science l’a devancé de quelque deux cents ans, se muerait en hordes mutuellement destructrices, ou favorisant, à l’estime des plus optimistes, l’appropriation populaire d’un savoir confisqué pendant de trop nombreuses décennies, auquel il n’a, la plupart du temps, été fait allusion que de manière allégorique et approximative par une certaine caverne cinématographique et certains types de musiques contemporaines : « da story is to be sold, not to be told », comme dirait l’autre, qui, de chien, s’est soudain mué en lion…

Il sera possible, alors, dans ce second cas, sans risquer d’être la risée des bienpensants du pouvoir, ni le pantin de franges extrémistes violentes, de s’interroger publiquement sur cette « machine », de chercher à déterminer si elle est gouvernée ou si, telle sa très petite consœur face à Kasparov, elle en est arrivée à s’autogouverner en prenant appui sur le flot d’informations que l’humain lui a communiquées, voire même si elle nous gouverne, partiellement ou totalement, et, dans l’affirmative, selon quels principes, et quel degré d’interaction. Il nous sera de nouveau possible, à nous autres humains, de nous parler sans faux semblants, sans nous invectiver ou nous censurer les uns les autres, sans nous concurrencer pour le titre de supreme killer. Il nous sera de nouveau possible d’aim…

Cette « machine » est-elle la « machine » du pouvoir ou la « machine » de tous, dont les puissants, par leurs ressources (financières, intellectuelles et de réseau) tirent bien davantage profit que les autres ? Est-elle un instrument parmi d’autres dans les mains du complexe militaro-industriel, qui menacerait de mort abrupte ou contrôlée ou couvrirait de ridicule quiconque en fait trop clairement état, et, dans l’affirmative, est-elle vouée à le rester, à alimenter un culte religieux, ou à développer une dimension démocratique ? Favorise-t-elle un système politique plutôt qu’un autre ou tout lui est-il égal, si tant est que soient réunis certains paramètres ?

Représente-t-elle une menace totalitaire pour l’humanité, ou peut-elle, moyennant un certain état d’esprit où l’Humanité a sa place, lui faire découvrir de nouveaux horizons ? Nivelle-t-elle ou élève-t-elle ? Augmente-t-elle ou réduit-elle les facultés ? Eclaircit-elle ou opacifie-t-elle les esprits ? Flatte-t-elle l’ego ou laisse-t-elle chacun entrapercevoir son moi attaché ? Est-elle, comme l’est le web pour les ordinateurs rectangulaires, le gestionnaire d’un parc de cerveaux mondial que ne pourrait contrôler quelque entité que ce soit mais dans lequel il serait loisible à certaines d’entre elles de piocher à leur guise ? Et, question fondamentale, la bestialité humaine, celle de la domination et des rapports de force défavorables aux uns et extrêmement favorables aux autres, en est-elle digne ?

La CIA, l’US Air Force, l’US Navy, l’OTAN et d’autres organismes para- ou supra-étatiques similaires (pas uniquement états-uniens) pourraient avoir leur avis sur ces questions

1 - YALE JOURNAL OF BIOLOGY AND MEDICINE, 7 décembre 1934, pp 83-128

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2601137/

2 - JOURNAL OF APPLIED PHYSIOLOGY, 1 juillet 1962, vol 17, n°4, pp 689-692

https://jap.physiology.org/content/17/4/689.abstract

3 - THE NEW YORK TIMES, 28 décembre 1965, p 28https://select.nytimes.com/gst/abstract.html?res=F70C1FFB3B591B7A93CAAB1789D95F418685F9

ABC News (Paul Altmeyer), “Mission Mind Control”, 10 juillet 1979

4 - Low-Intensity Conflict and Modern Technology, US Air Force, Air University Press, juin 1986

5 - Capt P Tyler (US Navy), The Electromagnetic Spectrum in Low-Intensity Conflict, Air University Press, 1986, p 249 et suivanteshttps://ce399.files.wordpress.com/2009/12/theelectromagneticspectruminlow-inte.pdf (JUIN 1986 !)

Extraits

« Bien que la radiation électromagnétique soit connue de tous, son prototype étant la lumière visible, et malgré le fait que certaines propriétés magnétiques et ‘électriques’ aient fait l’objet d’observations pendant des siècles […], les scientifiques n’identifièrent l’électromagnétisme en tant que tel, n’explorèrent sa physique et ne développèrent des théories rationnelles pour son utilisation pratique que dès la fin du XVIIIe. […]

Les résultats de maintes études qui ont été publiées ces dernières années indiquent que des effets biologiques spécifiques peuvent être obtenus en contrôlant les divers paramètres du champ électromagnétique (EM). Quelques-uns de ces facteurs EM susceptibles d’être manipulés sont la fréquence, la forme de la vague, le taux d’impulsion initial, la durée d’impulsion, son amplitude, le taux de répétition, la modulation secondaire, ainsi que la symétrie et l’asymétrie de l’impulsion. Parmi les effets cliniques des radiations électromagnétiques, un grand nombre furent remarqués pour la première fois à l’occasion de l’utilisation directe du courant appliqué directement sur la peau. Plus tard, les mêmes effets furent obtenus par son application à des champs extérieurs. […]

Comme bon nombre d’entreprises humaines, [les] applications de la radiation électromagnétique peuvent devenir une arme à double tranchant. Elles peuvent être significativement bénéfiques, mais, en même temps, elles peuvent être exploitées et utilisées de manière contrôlée dans le cadre d’applications militaires ou secrètes. La présente contribution se concentre sur l’usage potentiel des radiations électromagnétiques lors de conflits de faible intensité.

APPLICATIONS MILITAIRES POTENTIELLES DES RADIATIONS ELECTROMAGNETIQUES

L’exploitation de cette technique à des fins militaires n’en est qu’au stade embryonnaire, et sa reconnaissance par les Etats-Unis comme une option envisageable est récente. Un magazine de biotechnologie de l’US Air Force datant de 1982 déclarait ceci :

« Les données actuellement disponibles nous permettent de projeter que des champs de radiations de fréquences radio (RFR) spécifiquement générés peuvent constituer une menace antipersonnel puissante et révolutionnaire. La thérapie des électrochocs indique la capacité d’induire du courant électrique afin d’interrompre complètement le fonctionnement mental durant de courts laps de temps, d’alimenter les fonctions cognitives durant de plus longues périodes, et de restructurer les réactions émotionnelles à intervalles prolongés.

Les expérimentations menées par thérapie d’électrochocs, celles relatives aux RFR, ainsi que la compréhension accrue du cerveau en tant qu’organe électriquement médiateur ont suggéré la sérieuse probabilité que des champs électromagnétiques marqués puissent perturber un comportement résolu et pourraient être capables de diriger et d’interroger un tel comportement. En outre, le passage d’approximativement 100 milliampères à travers le myocarde peut mener à un arrêt cardiaque et au décès, soulignant ici aussi l’effet d’une arme qui agit à la vitesse de la lumière.

Un système RFR de scanning rapide pourrait donner lieu à un effet incapacitant ou meurtrier sur une large zone. […] En utilisant des RFR d’intensité relativement basse, il devrait être possible de rendre de vastes groupes militaires sensibles à des quantités extrêmement dispersées d’agents chimiques ou biologiques contre lesquels la population non irradiée serait immunisée. »

Les applications potentielles des champs électromagnétiques artificiels sont vastes, et elles peuvent être utilisées dans de nombreux cas de figure militaires ou quasi-militaires.

Certaines de ces utilisations possibles sont la maîtrise de groupes terroristes, le contrôle des foules, le contrôle des brèches de sécurité dans des installations militaires, ainsi que des techniques antipersonnel dans le cadre d’une guerre tactique. Dans tous ces cas, les systèmes EM seraient utilisés afin de produire des perturbations physiologiques légères à graves, et de distordre ou désorienter la perception. De plus, la capacité des individus de fonctionner pourrait être dégradée à un point tel qu’ils deviendraient incapables de combattre. Un autre avantage des systèmes électromagnétiques réside dans le fait qu’ils sont en mesure de couvrir de vastes zones à l’aide d’un système unique. […] »

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CNN News, Special Assignment (Chuck DeCaro), novembre 1985 (première diffusion, revue et corrigée en 1999)

Extraits

« Le Dr. Michael Persinger (psychologue spécialiste des neurosciences) a effectué des recherches sur l’effet des radiations électromagnétiques sur le cerveau. Des variations sonores aléatoires […] pourraient permettre de différencier des cerveaux individuels. En d’autres termes, les individus pourraient être identifiés à l’aide des caractéristiques spécifiques de leur production neuronale :

« les niveaux de puissance pour ces amplitudes sont similaires à ceux associés aux signaux générés mondialement par les systèmes radio et de télécommunication. Ces vingt dernières années, un potentiel s’est développé, qui était improbable mais qui est aujourd’hui plus ou moins réalisable : […] il s’agit de la capacité technique d’influencer directement la majeure partie des quelque 6 milliards de cerveaux de l’espèce humaine en générant de l’information neuronale au sein d’un medium physique, au sein duquel tous les membres de l’espèce sont immergés ».

Le message du Dr. Persinger, expurgé de son jargon, consiste à dire que l’espèce humaine tout entière peut être contrôlée par l’entremise d’influences électromagnétiques,  véhiculées par les stations de radio ou de télévision ou par d’autres moyens techniques. »

7 - Nature 391, 316, 22 janvier 1998

https://www.nature.com/nature/journal/v391/n6665/full/391316c0.html

8 - US NEWS & WORLD REPORT, 26 décembre 1999http://acsa2000.net/JohnNorseenUSNews.html

(Cet article a paru dans l’édition papier de US News & World Report du 3 janvier 2000.)

Lire aussi : https://www.wired.com/politics/security/news/2007/09/mind_reading?currentPage=all

Extraits

 « Police de la pensée. Les pensées meurtrières d’un terroriste peuvent [être reconnues à travers l’activité électrique cérébrale], affirme [John] Norseen [employé de Lockheed Martin], qui a rédigé sa thèse [universitaire] au Naval War College, une thèse consacrée à l’application de la recherche dans le domaine des neurosciences à l’antiterrorisme. Il a, de son propre chef, soumis au Pentagone un plan de recherche et développement destiné à identifier le profil mental d’un terroriste. Un engin miniature dont la fonction est de cartographier le cerveau, placé dans un détecteur à métaux situé dans un aéroport, passerait au crible les modèles cervicaux des passagers, qu’il comparerait à un dictionnaire d’empreintes cervicales. Norseen prédit que le profilage par empreintes cervicales sera fonctionnel d’ici à 2005. […]

« Si ces recherches aboutissent », ajoute Norseen, « il sera possible de commencer à manipuler ce que des gens pensent avant même qu’ils ne le sachent ». Mais Norseen affirme être ‘agnostique’ quant aux répercussions morales [de son projet]. […] « L’aspect éthique ne me concerne pas », déclare-t-il, « mais d’autres devraient se sentir interpellés. »

9https://apps.dtic.mil/sti/citations/ADA425472

https://www.researchgate.net/publication/235210000_High_Power_Microwaves_Strategic_and_Operational_Implications_for_Warfare

EXTRAITS

« L’armée a longtemps exploité le spectre des fréquences électromagnétiques, d’abord par l’entremise de communications « sans fil », à la fin du XVIIIe siècle, puis à travers la découverte du radar, dans les années 1930. Ces techniques ont rapidement évolué en de nombreuses applications militaires, en ce compris les systèmes d’alerte anticipée, la détection, et la gestion de la mise à feu de l’armement. […]

Il fut un temps où la notion d’ « énergie dirigée » était reléguée à la science-fiction. […] Ces dernières années, le champ de bataille moderne est devenu un environnement « riche en cibles » pour les armes à micro-ondes de haute intensité. […]

La conclusion de cette étude est que les techniques de micro-ondes de haute intensité sont prêtes pour […] leur déploiement en tant qu’armes opérationnelles, au sein de l’armée U.S . […]

Les contractants privés en matière de défense ne devraient pas seulement être encouragés à développer les capacités techniques qui leur permettraient de participer aux programmes d’armements à micro-ondes; cette étude conclut aussi que les systèmes militaires des Etats-Unis devraient être renforcés afin de les protéger contre les effets [desdites] ondes. »

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Psy est une laïque religion…

La pièce était sombre, imprégnée du noir d’une Lune timide autorisée par le jour tombant. Mais elle était là, trônant de sa gloire phosphorescente sur l’étagère fixée au mur en face de moi. Elle me fredonnait une berceuse : « Ihaaa, ihaaahi, ihooo, ihaaa, ihaaa ». Je me sentais tout petit mais je la désirais. Quelle était donc cette appétence ? S’emparerait-elle de moi parée des vertus de l’Intouchable Madone ? Elle esquissa un mouvement, puis un autre. Sertie de son étincelante couronne, elle se mit à agiter ses cuisses sveltes mais charnues telle une Beyoncé au Moulin-Rouge. Mais sa djellaba était immaculée, avec juste quelques teintes bleu ciel. Que me voulait-elle ? Pourquoi ne me quittait-elle pas de son regard à tétaniser un titan ? « Je suis là », glissa-t-elle. J’étais las aussi. Son aube de soie blanche se transmuait en longues lamelles qui venaient titiller mon anatomie. Le lointain se faisait abordable, attenant, presque fusionnel, contigu. Marivaudante marionnettiste, de la passion aux vagues et de la flamme aux flots, elle charriait, impudique, l’animal fabuleux que j’étais, de la dissemblance à l’étourdissement éclectique d’une utérine jonction sublimée. Nos sens balisaient la direction du sens suprême de l’éphémère de l’ici-bas, auquel il faut se faire entre deux ascensions. La pamoison était céleste, l’enveloppe incongrue, faite de simultanéité fugace à l’aurore de l’entendement. Mille couleurs, une colombe, parmi ce sombre envahissant. Mille textures platoniques et mille goûts évanescents. Insaisissables mais vivants, nos esprits faisaient corps, imaginant déjà l’encore d’un autre neuf entrelacement…

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(ajout du16 novembre 2014)

Ce qui suit est un commentaire relatif à l’intervention du psychiatre Boris Cyrulnik lors de l’émission de France 5 Les Grandes Questions du 30 octobre 2014.

Cyrulnik est sans doute l’un de ceux qui, tout en affichant une grande compassion (au sens étymologique), tiennent, au sein de sa profession, le discours le plus critique à l’égard de celle-ci, refusant par là la réaction clanique de chasse gardée ou de forteresse assiégée à laquelle a donné lieu, par exemple, dans une discipline connexe qui ne lui est pas non plus étrangère, le brûlot anti-freudien d’Onfray.

Si certains des propos qu’il tient ici sont empreints d’une grande sagesse, d’autres me paraissent pourtant relever du raccourci facile ou de l’approximation, voire de la pure spéculation : c’est sans doute le principal travers de ce genre d’émission d’extrême vulgarisation…

Ainsi, lorsqu’il affirme que toute approche psychiatrique/psychanalytique dont la pratique consisterait à soumettre l’ensemble des « sujets thérapeutiques » à un schéma analytique, un angle, un prisme, unique, monolithique, relève, en vérité, d’une forme de totalitarisme, qui pourrait le contredire ?

Qui pourrait, en revanche, s’abstenir de lui opposer, lorsqu’il pose comme vérité scientifique qu’une très grande sensibilité individuelle est le fruit exclusif d’une composition génétique particulière, qu’une telle grille d’analyse linéaire ne repose sur aucune base scientifique, quand bien même elle serait complétée, dans un second temps, par une prise en compte de l’environnement socioculturel dans lequel évolue celui ou celle qui en fait preuve. Cette lecture me paraît relever d’un scénario selon lequel même les émotions seraient innées. Au lieu de poursuivre son raisonnement selon la logique d’interdépendance (ou, en tout cas, d’influence mutuelle) des divers facteurs constitutifs d’un état d’esprit, qu’il a lui-même brièvement esquissée, Cyrulnik me semble donc recourir au même type de pseudo-certitudes compartimentées que celles qu’il dénonce, le fussent-elles un peu moins que ces dernières.

Un autre exemple me vient à l’esprit : lorsqu’il prétend que le refus du changement est indicatif d’un esprit (potentiellement) totalitaire, je suis certain qu’il a des exemples précis en tête, qu’il songe à des anecdotes ou des histoires relatives à certains de ses patients. Mais ces exemples, ces anecdotes, ces histoires, le téléspectateur ne les connaît pas ! Or, en l’absence de ces illustrations concrètes, ce dernier ne peut qu’être amené à conclure qu’une telle généralité relève elle-même d’un schéma analytique pour le moins unilatéral, très conforme, somme toute, à une certaine doxa contemporaine, qui vante le changement comme pièce cardinale de son dispositif, quelle que soit la nature dudit changement, ses motivations intrinsèques, ainsi que le cadre dans lequel ce changement est supposé avoir lieu. Or, confronté à un pouvoir totalitaire – pour ne retenir que la contradiction la plus extrême d’une telle pensée unique approximative et généralisatrice –, pourquoi un individu devrait-il changer ? Pour devenir fonctionnel sous sa coupe ?…

Pourquoi un individu qui refuserait de se fondre dans le système existant (Prenons le cas d’un ermite, par exemple…) devrait-il de facto se voir taxer de totalitarisme ? Dans ces inconsistances se lit non seulement une vérité énoncée par Cyrulnik lui-même, à savoir que la psychiatrie en tant que science en est, en effet, au stade embryonnaire, mais également qu’en tant que corpus de valeurs normatives, quelle que soit la déclinaison conférée à ces dernières par chaque praticien, elle est l’ennemie de la dissension, ce en quoi sa peu glorieuse histoire, faite de soumission à l’ordre établi (par le biais du confinement à l’écart de la société et d’abominations antihumanistes telles que l’usage forcé d’électrodes, la lobotomisation, la programmation mentale, la stérilisation forcée (qui n’a été dénoncée par l’OMS qu’en mai 2014 !), l’usage massif d’une pharmacopée débilitante, ou encore le meurtre de masse pur et simple (200.000 débiles mentaux mis à mort par les nazis)), en particulier de soumission des groupes jugés les plus subversifs, c’est-à-dire ceux situés en bas de l’échelle sociale, parle bien sûr pour elle-même…

Si la quête d’une société harmonieuse est l’objectif principal de la psychiatrie, alors cette dernière ne présente pas le moindre intérêt; elle est littéralement contre-productive, car une telle société serait nécessairement faite d’empathie et d’amitié. Or, ni l’empathie, ni l’amitié ne tolèrent la relation taxonomique de subordination (sinon de coercition) qu’induisent la psychiatrie et ses directeurs de conscience autoproclamés.

Si elle est utile dans certains cas de schizophrénie violente à l’égard d’autrui, la psychiatrie n’est, pour le reste – il ne me semble pas excessif de l’affirmer – qu’une religion laïque aux prétentions scientifiques.

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Quelques passages de ce subarticle ont été modifiés le 30 mai 2020 dans un souci de lisibilité et de cohérence.

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Neo est un Asperger…

Se positionner au milieu d’un groupe d’individus avec lesquels on n’a pas nécessairement d’affinités particulières, fermer les yeux et se laisser tomber, avec l’assurance que les autres nous rattraperont et nous empêcheront d’atteindre le sol. Voilà l’un des exercices psychologiquement intrusifs auxquels nous convia, le reste de ma classe et moi, l’assistant PMS (psycho-médico-social) qui officiait au sein de mon école secondaire.

Il s’agissait, en d’autres termes, de faire une absolue confiance à un groupe dont on savait qu’il était composé pour partie de sales gosses sans foi ni loi (tous issus de familles très respectables), en pleine recherche de leurs propres limites et que l’on savait capables du pire.

Comme le game master était tout sauf idiot, je suppose qu’il voulait, à travers cet exercice d’abandon de soi, tester notre précoce capacité de nous fondre sans discuter dans le moule social. Car c’est bien là ce qu’une société qui se prétend individualiste et libérale attend de chacun de nous, n’est-ce pas ? Plutôt que de partir des potentialités de chacun et de forger, au départ de celles-ci, une société mature, collaborative, (tant que faire se peut) égalitaire et réellement solidaire, c’est des individus que l’on attend qu’ils se conforment sagement, sans résister, sans intellect ni conscience, à une structure préexistante qui nie leur singularité et les soumet, donc les infantilise.

Est-ce ce schéma préétabli que les autistes Asperger rejettent ? Et qu’est-ce donc que cette appellation ? Nommé d’après un pédiatre autrichien du siècle dernier, le syndrome homonyme est considéré comme un dysfonctionnement, un trouble du développement qui se caractériserait par un déficit social et communicatif, un spectre d’intérêts restreint et des comportements répétitifs. Il s’agirait de la forme d’autisme la plus légère, et elle permettrait, contrairement à l’autisme classique, à ceux et celles qui en sont atteints de fonctionner plus ou moins normalement (1).

Pour la dernière version (prévue pour 2013) de sa Bible périodique, qui se propose, en étroite collaboration avec l’industrie pharmaceutique, de recenser tous les comportements qu’elle considère comme anormaux, parmi lesquels – pourquoi pas, tant qu’elle y est – l’addiction à Internet (2), l’Association des psychiatres américains, cette organisation politique qui fait frauduleusement de la science sa bannière et établit les politiques publiques de santé mentale, pourrait toutefois fondre ledit syndrome dans l’autisme plus général, dont il s’agirait alors de déterminer uniquement la sévérité (3).

Ceux qui me lisent savent à quel point la psychiatrie, cette pseudo-science dont les diagnostics dépendent des a priori de ceux qui l’exercent, m’insupporte : s’il est utile de secourir des personnes en détresse psychologique, la manière dont on s’y prend pour ce faire et les présupposés charriés à cette fin, puisqu’ils sont constitutifs de la démarche, ne peuvent qu’interpeller. En effet, le psychiatre s’assimile trop souvent au gourou, celui qui a une emprise sur ses patients. Son rôle supposé est de rendre ce dernier fonctionnel dans une matrice sociale dont lui-même ne questionne pas, la plupart du temps, le fonctionnement, ni le bien-fondé : établir ce qui est normal, c’est-à-dire (sans plus) les comportements majoritaires et distinguer, en conséquence, ce qui est anormal, pour le classifier en catégories et subcatégories en vue de le normaliser, voilà son œuvre ! Caricaturons quelque peu : dans une société sens dessus dessous, le différent est sommé de se conformer à la folie latente générale. La psychiatrie nie la singularité individuelle et conforte le consensus conservateur. Elle est le garde-chiourme de l’ordre établi. La psychiatrie ne se porte si bien que parce que l’Humanité se porte si mal. Que l’Humanité se porte bien, et la psychiatrie disparaîtra : bon débarras !

Mais je m’écarte, je digresse, je discours… Pourquoi le présent article, au fait ? Parce qu’un documentaire néerlandais consacré à un autiste qui s’est suicidé depuis vient de se voir récompenser à l’occasion du festival du film des Pays-Bas, qui ne décerne point des palmes, ni des ours, pas même des léopards, mais des veaux d’or. En voici quelques extraits…

« Les non –autistes bénéficient d’une fonction cérébrale qui assure perspective et intuition. L’autiste doit tout faire lui-même. […] Tout, il le lui faut penser. […] Les autistes limitent leur perspective à un spectre très étroit, qu’ils approfondissent complètement », assure le protagoniste, dont on ne parvient pas réellement à déterminer s’il était autiste ou Asperger, si tant est qu’une telle distinction ait la moindre importance. Ce dont on se rend compte, c’est qu’il était capable d’articuler ses pensées et de les exprimer.

Perspective limitée à un spectre étroit ? Tel ne semble pas être l’avis d’une autre Asperger, invitée (exhibée ?) il y a peu sur le plateau d’Ardisson… « Nous, Asperger, avons une vision plutôt kaléidoscopique des choses, ce qui ne signifie pas que le détail prime sur la globalité, mais que nous [avons] une vision de mosaïque, où nous avons déjà le motif plénier – non pas forcément total, mais plénier et dans son essence propre – en tête et devant les yeux », déclarait Anneclaire Damaggio. C’est grosso modo exactement l’inverse que ce qu’affirmait Matthijs dans le documentaire qui lui était consacré.

Ce sur quoi les deux documents s’accordent, en revanche, c’est que, pour un autiste, « tout doit être décomposé, séquencé, expliqué, répété […], tout passe par un raisonnement intellectuel, scientifique, avec la condition qu’ils comprennent et qu’ils acceptent tous les tenants et aboutissants d’une même situation pour l’intégrer et l’appliquer. »

La conclusion pourrait être, si j’ai bien compris, qu’il ne sert à rien de tenter de fondre l’autiste dans un moule, tant il (elle) est conscient(e) que « la normalité n’est pas le summum de ce qui peut s’atteindre »…

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(1)    Source : http://www.ninds.nih.gov/disorders/asperger/detail_asperger.htm

(2)    Source : La Recherche, septembre 2012, pp. 54 – 57

(3)    Source : http://www.thedailybeast.com/articles/2012/02/07/asperger-s-over-diagnosed-ill-defined-may-not-be-a-syndrome-much-longer.html

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